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Les aberrations des idées et la moralité des publicistes
Ideenabwege und Publizistenmoral |
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Les aberrations des idées et la moralité des publicistes |
[823/01] Bemerkenswert ist ein Bekenntnis, zu dem sich der sozialistische Theoretiker Karl Kautsky in seinem soeben erschienenen Buch « Wie der Weltkrieg entstand » gezwungen sieht. Kautsky spricht über die Schuldfrage. Er kann selbstverständlich nicht anders als auf Personen und Institutionen deuten, bei denen die Ursachen der fürchterlichen Weltkatastrophe zu suchen sind. Er fühlt, wie er damit gegen einen Glaubenssatz einer sozialistischen Theorie verstößt, deren Verteidiger er seit Jahrzehnten ist. Er sagt: « Marx hat gelehrt, nicht durch einzelne Personen und Institutionen werde der Gang der Geschichte bestimmt, sondern in der letzten Linie durch die ökonomischen Verhältnisse. Der Kapitalismus erzeuge in seiner höchsten Form, der des Finanzkapitales, überall den Imperialismus, das Streben nach gewaltsamer Ausdehnung des Staatsgebietes ... Nicht einzelne Personen und Institutionen seien schuldig, sondern der Kapitalismus als Ganzes; diesen müsse man bekämpfen.» |
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Une confession remarquable est faite par le théoricien socialiste Karl Kautsky dans son livre récemment publié « Wie der Weltkrieg entstand » ("Comment la guerre mondiale eut lieu"). Kautsky parle de la question de la culpabilité. Il ne peut, bien sûr, que désigner les personnes et les institutions parmi lesquelles il faut chercher les causes de la terrible catastrophe mondiale. Il estime qu'en agissant ainsi, il viole un article de foi dans une théorie socialiste dont il est le défenseur depuis des décennies. Il dit : "Marx a enseigné que le cours de l'histoire n'est pas déterminé par des personnes et des institutions individuelles, mais en dernière ligne par les conditions/rapports économiques. Le capitalisme dans sa forme la plus élevée, celle du capital financier, produit partout l'impérialisme, la recherche de l'expansion/le déploiement par la force du territoire/du domaine de l'État.... Ce ne sont pas les individus et les institutions qui seraient coupables, mais le capitalisme dans son ensemble ; on devrait le combattre". |
[823/02] Wer die Entwickelung der marxistisch gefärbten sozialistischen Parteiströmung kennt, der weiß, wie die in obigen Sätzen kristallisierte Doktrin den breiten Massen des Proletariats in die Köpfe eingehämmert worden ist. Man kann mit einer solchen Doktrin trefflich agitieren. Man kann mit ihr Parteiprogramme schmieden. Wie man mit ihr der Wirklichkeit des Lebens gegenübersteht, das zeigt sich nun bei Kautsky in dem Augenblicke, wo er nicht etwa mit der Doktrin an dem Aufbau des sozialen Organismus arbeiten soll, sondern wo er nur ein sachgemäßes Urteil über die zerstörenden Mächte dieses Organismus gewinnen will. Er findet sich gedrängt, über das Urteil, der Kapitalismus sei der Schuldige am Weltkriege, zu sagen: « Dies klingt sehr radikal und wirkt doch sehr konservativ überall dort, wo es das praktische Arbeiten beherrscht. Denn der Kapitalismus ist nichts als eine Abstraktion, die gewonnen wird aus der Beobachtung zahlreicher Einzelerscheinungen ... Bekämpfen kann man eine Abstraktion nicht, außer theoretisch; nicht aber praktisch.» Und dann gesteht er, daß man in der Lebenspraxis gezwungen sei, das Augenmerk zu richten « gegen bestimmte Institutionen und Personen als Träger bestimmter gesellschaftlicher Funktionen ». |
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Ceux qui connaissent le développement du courant du Parti socialiste coloré selon le marxisme savent comment la doctrine cristallisée dans les phrases ci-dessus a été martelée dans la tête des larges masses du prolétariat. On peut s'agiter magnifiquement avec une telle doctrine. On peut y forger des programmes de parti. La façon dont on confronte la réalité de la vie avec elle devient maintenant évidente dans le cas de Kautsky au moment où il n'est pas censé travailler avec la doctrine sur la construction de l'organisme social, mais où il veut seulement obtenir un jugement correct sur les pouvoirs destructeurs de cet organisme. Il se voit contraint de dire à propos du jugement selon lequel le capitalisme est le coupable de la guerre mondiale : "Cela semble très radical et pourtant semble très conservateur partout où il domine le travail pratique. Car le capitalisme n'est rien d'autre qu'une abstraction obtenue à partir de l'observation de nombreux phénomènes individuels... On ne peut combattre une abstraction que théoriquement, mais pas pratiquement". Et puis il avoue que dans la pratique de la vie on est obligé de diriger son attention "contre certaines institutions et personnes en tant que porteurs de certaines fonctions sociales". |
[823/03] Es verlohnte sich nicht, auf solche Geständnisse hinzuweisen, wenn sie bei Dutzendagitatoren auftreten. Aber Kautsky ist kein Dutzendagitator. Er ist ein gewissenhafter, wissenschaftlich verfahrender Sozialist. Er ist unter seinesgleichen einer der allerbesten. |
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[823/03] Il ne se rémunérait pas de souligner de tels aveux lorsqu'ils se produisent parmi des douzaines d'agitateurs. Mais Kautsky n'est pas un agitateur de douzaines. C'est un socialiste consciencieux et scientifique. Parmi ses pairs, il est l'un des meilleurs. |
[823/04] Er sieht sich veranlaßt, den Schritt von einer lebensfeindlichen Parteidogmatik in die Wirklichkeit des Lebens zu machen, da er ausfindig machen will, « wie der Weltkrieg entstand ». Alle beliebten Parteiabstraktionen müssen da zerflattern. Der tatsächliche Beweis ist geliefert, daß man mit solchen Abstraktionen Parteien begründen kann, daß man aber mit ihnen der Lebenspraxis völlig fremd gegenübersteht. Sollte eine solche Tatsache nicht ein helles Licht werfen auf die zerstörende Wirkung, welche Parteien haben müssen, die das Leben nach ihren Abstraktionen modeln wollen? |
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[823/04] Il se voit obligé de passer d'un dogmatisme de parti hostile à la vie à la réalité de la vie, car il veut savoir "comment la guerre mondiale est arrivée". Toutes les abstractions de parti aimées doivent s'envoler. La preuve est faite que l'on peut fonder des partis avec de telles abstractions, mais qu'avec elles, on se tient pleinement étranger à la pratique de la vie. Un tel fait ne devrait-il pas jeter une lumière crue sur l'effet destructeur que doivent avoir les partis qui souhaitent modeler la vie d'après leurs abstractions ? |
[823/05] Die Antriebe zur Dreigliederung des sozialen Organismus finden ihre hauptsächlichste Gegnerschaft an den Parteidogmatismen, die in Abstraktionen wurzeln. Denn diese Antriebe gehen von der Einsicht in die Unfruchtbarkeit solcher Abstraktionen aus. Sie stellen sich bei Behandlung der sozialen Fragen auf den Gesichtspunkt möglichst ausgebreiteter Lebensbeobachtung. Man kann natürlich nicht behaupten daß bei Betrachtung und Gestaltung des Lebens Abstraktionen nicht notwendig seien. Aber es kommt auf den Geist an, in dem man abstrahiert. Man sollte beim Abstrahieren nie den Blick verlieren für « bestimmte Institutionen und Personen als Träger bestimmter gesellschaftlicher Funktionen ». Das Abstrahieren kann ein Instrument sein, um an das Leben heranzukommen; aber es wird für den, der es so ansieht, nie zum Hemmschuh werden für die Arbeit innerhalb der wirklichen Lebenspraxis. |
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[823/05] Les motivations pour la tri-articulation de l'organisme social trouvent leur principale opposition dans les dogmatismes de parti, ancrés dans l'abstraction. Car ces efforts partent de la compréhension de la stérilité de ces abstractions. En traitant des questions sociales, ils se placent dans la perspective d'une observation la plus large possible de la vie. Bien sûr, on ne peut pas dire que les abstractions ne sont pas nécessaires dans l'observation et l'organisation de la vie. Mais cela dépend de l'esprit dans lequel on abstrait. Dans l'abstraire, on ne devrait jamais perdre le coup d’œil pour "certaines institutions et personnes en tant que porteurs de certaines fonctions sociétales". L'abstraire peut être un instrument pour s'approcher de la vie ; mais elle ne deviendra jamais, pour celui qui la regarde ainsi, un obstacle au travail dans la pratique réelle de la vie. |
[823/06] Es widerlegt das hier Gesagte nicht, wenn Kautsky dann weiter (siehe Seite 14 seines Buches) fortfährt: « Es ist ... keineswegs Marxismus, wenn man von der Nachforschung nach den schuldigen Personen durch den Hinweis auf die unpersönliche Schuld des Kapitalismus ablenken will.» Denn dieser Satz ist auch weiter nichts als ein Ausfluß der lebensfremden Parteidogmatik. In einem besonderen Falle sieht sich Kautsky zum Uminterpretieren dieser Dogmatik gezwungen, weil er ohne dieses sein Buch nicht hätte schreiben können. Wenn es sich aber darum handeln würde, daß solch ein Parteimann über die Idee von der Dreigliederung des sozialen Organismus urteilen sollte, dann würden die « Abstraktionen » von der Art des « Kapitalismus » sofort wieder wie auf militärisches Kommando aufmarschieren und von einer lebensgemäßen Arbeit den Blick « ablenken ». Ob man theoretisch behaupten kann, irgend etwas sei « Marxismus » oder nicht, das ist belanglos für das wirkliche Leben; belangvoll ist allein, welchen Geist der Marxismus in seine Träger gießt. |
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Cela ne réfute pas ce qui a été dit ici lorsque Kautsky continue ensuite (voir page 14 de son livre) : "C'est... pas du tout du marxisme, si l'on veut détourner de l'enquête sur les coupables en pointant du doigt la culpabilité impersonnelle du capitalisme". Car cette phrase n'est aussi rien de plus qu'un exutoire de la dogmatique de parti étrangère à la vie. Dans un cas particulier, Kautsky se voit contraint de réinterpréter cette dogmatique, car sans elle, il n'aurait pas pu écrire son livre. Mais s'il s'agissait pour un tel homme de parti de porter un jugement sur l'idée de la tri-articulation de l'organisme social, alors les "abstractions" du type de "capitalisme" feraient aussitôt de nouveau route dessus comme un commando militaire, et "détourneraient" le regard d'un travail conforme à la vie. Si l'on peut prétendre théoriquement que quelque chose est "marxiste" ou non est dépourvu d’intérêt dans la vie réelle ; la seule chose qui est pleine d’intérêt est l'esprit que le marxisme déverse en ses porteurs. |
[823/07] Für dasjenige, was hier gemeint ist, kann der Marxismus nur ein Beispiel sein. Denn andere Parteidoktrinen tragen einen gleich wirklichkeitsfremden Charakter. Die Schäden unseres sozialen Lebens beruhen auf der krankhaften Zeiterscheinung, auf die hier gedeutet wird. - Man kann sich nun denken, wie jemand, der unter dem Einflusse dieser Zeitkrankheit steht, mit Einwänden gegen das Gesagte leicht sich einfinden wird. Er kann sagen: Ja, Kautsky kann natürlich nicht den abstrakten Kapitalismus anklagen; wie soll man aber auf bestimmte Personen deuten, wenn man eine allgemeine soziale Lebensanschauung ausarbeiten will? Das kann man selbstverständlich nicht. Was man aber kann, das ist, eine solche Anschauung so auf die Erkenntnis der Wirklichkeit aufbauen, daß in ihrer Folge Institutionen entstehen, in denen Personen leben können. Und baut man eine solche Anschauung auf, dann wird sie ohne künstliche Umdeutung im Sinne des Kautskyschen Geständnisses auf Verhältnisse der Wirklichkeit anwendbar sein. Die Abstraktionen, mit denen auch eine solche Anschauung arbeiten muß, werden gar nicht nötig machen, zu betonen, daß man gegen sie nicht praktisch kämpfen kann; denn sie werden durch ihre eigene Wesenheit überall auf das Wirkliche hinweisen, das man zu bekämpfen hat. |
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Pour ce qui est pensé ici, le marxisme peut seulement être un exemple. Car d’autres doctrines de parti ont un caractère tout aussi étranger à la réalité. Les dommages causés à notre vie sociale sont basés sur le phénomène morbide de l'époque auquel il est fait allusion ici. - On peut maintenant se penser comment quelqu'un qui est sous l'influence de cette maladie de l'époque va facilement arriver contre ce qui a été dit. Il peut dire : oui, Kautsky ne peut pas, naturellement, accuser le capitalisme abstrait ; mais comment peut-on désigner des personnes spécifiques si l'on veut élaborer une perspective sur/façon de voir sociale générale la vie ? On ne peut pas, évidemment. Mais ce que l'on peut faire, cependant, c'est construire une telle vision sur la connaissance de la réalité ainsi que, dans son sillage, des institutions voient le jour dans lesquelles des personnes peuvent vivre. Et si l'on construit une telle perspective/façon de voir, alors elle sera applicable aux conditions de la réalité sans réinterprétation artificielle au sens de la confession de Kautsky. Les abstractions avec lesquelles une telle perspective doit aussi travailler ne rendront même pas nécessaire de souligner qu'on ne peut pas lutter contre elles pratiquement ; car elles indiqueront partout, par leur propre essence, sur le réel qu’on a combattre. |
[823/08] Unter dem Einflusse der wirklichkeitsfremden Ideen, die sich gegenwärtig oft für die allein praktischen halten, steht fast alles, was sich ablehnend zu der Idee von der Dreigliederung des sozialen Organismus verhält. Wer sich auf den Boden wirklicher Lebensbeobachtung stellte, mit dem ließe sich diskutieren. Denn selbstverständlich sollte niemand, der sich zur Idee von der Dreigliederung bekennt, behaupten, daß alles, was von den Trägern dieser Idee an Vorschlägen für dies oder jenes vorgebracht wird, unanfechtbar sei. Was aber behauptet werden muß, das ist, daß sich diese Träger auf den Boden einer Lebensansicht stellen, gegen die alle diejenigen gesündigt haben, welchen durch die schmerzlichen Ereignisse der letzten Jahre das Lebensfremde ihrer Ideen erwiesen ist. |
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Sous l'influence d'idées étrangères à la réalité, qui à l'heure actuelle se tiennent souvent comme les seules pratiques, se tient presque tout ce qui est hostile/négatif à l'idée de la tri-articulation de l'organisme social. On pouvait discuter avec qui se plaçait sur le terrain de l'observation réelle de la vie. Car, évidemment, personne qui professe l'idée de la tri-articulation ne devrait prétendre que tout ce qui est avancé par les porteurs de cette idée en guise de propositions pour ceci ou cela est incontestable. Mais ce qu'il faut prétendre, c'est que ces porteurs se placent sur le terrain d'une vision de la vie contre laquelle ont péché tous ceux qui, à travers les événements douloureux de ces dernières années, se sont vus montrer que leurs idées sont étrangères à la vie. |
[823/09] Ein weiter Weg ist von der Schädlichkeit, die den Zeitströmungen von der geschilderten Art anhaftet, bis zu derjenigen, die in der gegenwärtigen Zeit ihre widerwärtigen Blüten dadurch treibt, daß in das öffentliche Leben hinein Dinge gesagt werden, denen jeder Zusammenhang mit der Wirklichkeit fremd ist. Und dennoch, ein Geschlecht, das, solange es geht, in wesenlosen Abstraktionen sich erzieht, das verliert nach und nach das Verantwortlichkeitsgefühl für den Zusammenhang dessen, was man glaubt, sagen zu können, mit dem, was wirklich ist. Das tritt demjenigen so recht vor Augen, der selbst davon betroffen wird. - In diesen Tagen ist durch eine Reihe deutscher Zeitungen eine Notiz gegangen: « Der Theosoph Steiner als Handlanger der Entente.» Alles, was in dieser Notiz steht, ist vom Anfang bis zum Ende eine verleumderische Unwahrheit. Die Verleumdung geht sogar so weit, daß von Briefstellen geredet wird, die Angaben herausfordern sollen, durch die man der Entente dienen will. Das alles ist weiter nichts als die unsinnigste Unwahrheit. |
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Un chemin supplémentaire est de la nocivité qui adhère aux courants décrits du temps de la sorte, jusqu’à celui qui, dans le temps actuel, pousse ses fleurs répugnantes par cela que dans la vie publique des choses sont dites, dont chaque rapport/pendant est étranger à la réalité. [On est loin de la perniciosité inhérente aux courants de l'époque tels que ceux décrits ci-dessus, à celle qui, à l'heure actuelle, produit ses éclosions dégoûtantes en disant des choses de la vie publique auxquelles tout lien avec la réalité est étranger.] Et pourtant, une génération qui s'éduque tant qu'elle le peut dans des abstractions sans essence perd de proche en proche la sensation de la responsabilité pour le pendant entre ce qu'elle croit pouvoir dire et ce qui est vraiment. Cela se présente bien devant les yeux de ceux qui en sont eux-mêmes atteints/touchés. - En ces jours, une note est passée par une série de journaux allemands : "Le théosophe Steiner, larbin de l'Entente". Tout dans cette note est une non-vérité calomnieuse du début à la fin. La calomnie va même jusqu'à parler de passages de lettres qui sont censés susciter des déclarations par lesquelles on veut servir l'Entente. Tout cela n'est que la plus absurde des non-vérités.
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[823/10] Ich werde viel angefeindet. Ich habe bisher über fast alles geschwiegen. Ich halte es für unfruchtbar, mich mit Persönlichkeiten herumzustreiten, die es mit ihrem Verantwortlichkeitsgefühl vereinbar halten, den Unsinn zu schreiben: « Über Steiner ... klagte man in der letzten Zeit unter seiner Umgebung, daß er steril werde, keine neuen < Schauungen > mehr habe und immer nur dasselbe vortrage; er werde vermutlich sich bald auf etwas Neues werfen.» Was hat es für einen Wert, sich mit jemandem auseinanderzusetzen, dem seine Geistesverfassung erlaubt, einen Weg zur Wahrheit auf solchen Grundlagen zu suchen! Wurde doch sogar behauptet, ich sei einmal katholischer Priester gewesen, und dann diese unwahre Behauptung von der gleichen Seite, von der sie weiterverbreitet wurde, mit den Worten zurückgenommen: dies lasse sich wohl jetzt nicht mehr halten. Ich polemisiere nicht gerne gegen Leute, die nicht, bevor sie eine Sache behaupten, sich erst überzeugen, ob sie wahr ist. |
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Je serai très agressé. Jusqu'à présent, j'ai gardé le silence sur presque tout. Je considère qu'il est vain de se quereller avec des personnalités qui considèrent qu'il est compatible avec leur sensation des responsabilités d'écrire ces absurdités : " À propos de Steiner... On se plaignait dernièrement dans son entourage qu'il devenait stérile, n'avait plus de nouvelles < visions > et récitait toujours la même chose ; il allait probablement bientôt se jeter sur quelque chose de nouveau". Quel est l'intérêt de s’expliquer avec quelqu'un dont la constitution d'esprit lui permet de chercher un chemin vers la vérité sur de telles bases ! Il a quand même été prétendu que j'étais autrefois un prêtre catholique, puis cette affirmation erronée a été rétractée par le même camp d'où elle a été propagée, avec les mots : cela ne peut probablement pas être soutenu maintenant. Je n'aime pas polémiquer contre des gens qui, avant d'affirmer une chose, ne se convainquent pas d'abord de sa véracité. |
[823/11] Doch man muß heute selbst von gelehrten Leuten es erfahren, daß sie Behauptungen ungeprüft nachsprechen und sagen: Die Sache sei nicht widerlegt worden. |
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Mais on doit quand même expérimenter aujourd'hui, même de la part de gens instruits, qu'ils répètent des affirmations non éprouvées et disent : la chose n'a pas été réfutée. |
[823/12] Für diesmal möchte ich gegenüber der oben gekennzeichneten verleumderischen Unwahrheit nur das folgende sagen: Man kennt die trüben Quellen, aus denen solche Dinge stammen. Man kennt auch den Boden, auf dem die Absichten wachsen, die aus ihnen sprechen. Man weiß aber auch, daß ein Nachweis, daß solche Dinge objektiv unwahr sind, nichts fruchtet gegenüber diesen Absichten. Wünschen möchte man nur, daß möglichst viele Menschen die Naivität ablegen, die sie verhindert, derlei Dinge zu durchschauen. Denn nur dadurch könnte manches besser werden, das in unserer Zeit gar sehr der Besserung bedarf. Ich brauche wohl nicht erst zu sagen, daß ich trotz dieser Auseinandersetzung die irrenden Abstraktlinge nicht mit denen zusammenwerfe, die ich zuletzt hier charakterisiert habe. |
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Pour cette fois, j’aimerais seulement dire la chose suivante en ce qui concerne la calomnie caractérisée ci-dessus : on connaît les sources troubles d'où font souche de telles choses. On connaît aussi le terrain sur lequel poussent les intentions qui en parlent. Mais on sait aussi qu'une preuve que de telles choses sont objectivement fausses ne sert à rien contre ces intentions. On souhaite seulement que le plus grand nombre possible d’humains renonce à la naïveté qui les empêche de voir à travers de telles choses. Car ce n'est que de cette manière que beaucoup de choses qui ont grand besoin d'être améliorées à notre époque pourraient le devenir. Je n'ai pas besoin de dire que, malgré cet argument, je ne mets pas les abstractistes/abstractants/apprentis en abstraction errants dans le même panier que ceux que j'ai caractérisés en dernier lieu ici. Trad. F. Germani - v.01 - 21/12/2020 |